scénographie d'exposition
Habillage graphique de la scénographie + Affiche de l'exposition
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Travail au sein du Collectif GRAM
Dans le lieu choisi, « la ruelle David », à la Cité du livre d'Aix-en-Provence, le spectateur est invité à traverser cette longue coursive qui le conduira à rencontrer une série d'éléments de dimensions et de nature différentes.
Un premier contact le confronte à des « touches » de couleurs appliquées de manière monumentale, sur de hauts supports de tissus à fond blanc, touches qui s'organisent autour d'une grande image d'Albert Camus, de citations empruntées à son œuvre, citations en lien avec la question de la couleur. Ces touches gigantesques de couleurs (Macrocosme), introduisent de manière saisissante celui qui va déambuler dans l'installation. Leurs dispositions dans l'espace, engagent le spectateur à se frayer “un chemin” dans la problématique de la couleur et dans la découverte progressive du rapport de Camus à cette question.
Une fois franchi ce « vestibule », le visiteur débouche alors sur une enfilade de “stations”, construites sur un même module, de teinte sombre et uniforme, stations qui ont comme vocation de préciser le rapport littéraire d'Albert Camus avec la couleur et d'en établir un rapport intime avec le spectateur (Microcosme). Chacune des stations reprend, pointe, un moment de ces rapports, en liant du texte (citations plus ou moins courtes et visibles-lisibles sur les parois), avec des interventions plastiques directement travaillées sur des livres, installés dans des niches creusées dans les stations. Ces « Livres objets » deviennent de ce fait le support métaphorique de la relation Couleur/Littérature.
Le visiteur prolonge son parcours méditerranéen vers la grande verrière qui obture la ruelle, en s'apercevant que le tapis sur lequel il déambule se précise pour former progressivement des motifs orientaux. L'atmosphère change : la lumière très colorée de la grande verrière s'impose magistralement par une myriade d'ornements empruntés aux zelliges hispano-mauresques, des plantes méditerranéennes encadrent la porte qui donnent sur la cour, nous sommes quelque part à Alger.
Passé la porte de la grande verrière, encore des plantes qui font le lien avec l'intérieur. Dans la grande cour, accrochée aux arbres, une corde teintée d'un rouge vif serpente entre les branches et conduit le regard vers le Centre Albert Camus, comme un appel à poursuivre et achever cet itinéraire vers les textes originaux.     
G/R/A/M
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Albert Camus au Burundi
L'exposition a également été installée à l'Institut Français du Burundi.
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